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TEXTE FONDATEUR Guillaume du Boisbaudry. |
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| LE NÉCESSAIRE SANS REVUE Le nécessaire est ce qui ne s'évite pas; ou alors il y a des rappels difficiles. Il est ce qui ne cesse, ce qui ne cède (ne cessum) et l'impossible ne pas être (nec essum). Même le suicide, pour enfin cesser d'être, "n'est pas une hypothèse suffisante" rappelle Antonin Artaud. |
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LE NÉCESSAIRE EN REVUE Nous sommes au moment du démontage de certains visages du nécessaire, c'est-à-dire de diverses tentatives pour le mettre en face afin d'acquérir les pouvoirs sur lui. Nous vivons à l'époque où l'humanisme a développé les conditions même de sa critique ; par le développement des recherches en ethnologie qui nous renseigne sur le caractère relatif de nos processus d'identifications collectifs, par l'éthologie qui nous présente les cultures techniques animales, mai aussi par les recherches en biotechnologie qui transgressent déjà la clôture entre les espèces humaine, animales et végétales. |
UNE REVUE, UN NÉCESSAIRE En ces temps de revue nous proposons un nécessaire, un ensemble de feuillets, qui réunit diverses formes de vie qui ne se recoupent pas. Il n'y a pas de hiérarchie à priori. Juste une tentative d'écoute de "là où cela ne finit pas de ne pas s'écrire" comme disait Lacan, mais aussi de là où ça semble vouloir vivre. C'est une revue sans famille, politique ou autre. Aucune famille ne peut répondre pour nous. Aucune discipline n'a d'accès premier. On ne sait pas où cela commence. |
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